Vous trouverez ici les questions les plus fréquentes sur la dermopigmentation.
La notion de douleur est très subjective.
D’une façon générale, nous pouvons dire que c’est un soin qui peut être gênant, désagréable mais tout à fait supportable.
Pour plus de confort, vous pouvez vous faire prescrire par votre médecin une crème anesthésiante à appliquer avant la pigmentation.
Mais sachez que nous sommes à l’écoute de nos clientes et les séances sont prévues de façon à prendre le temps.
La tenue d’un maquillage longue durée varie en fonction de différents paramètres :
D’une façon générale, on peut dire que le maquillage tiendra entre 1 à 4 ans, il s’estompera progressivement et cela diffèrera toujours d’un individu à un autre.
Le maquillage longue durée est pratiqué moins profondément dans la peau que le tatouage ce qui explique que la couleur s’estompe avec le temps.
Aucune. En effet, il est normalement aujourd’hui interdit de parler de maquillage permanent car la couleur du pigment s’estompe avec le temps. Le terme légal est donc maquillage longue durée ou semi permanent.
Cela varie en fonction de la zone à traitée.
De 30 minutes pour un grain de beauté à 2h30 pour une restructuration complète de sourcils.
Oui, car on ne touche pas l’œil mais les paupières supérieures et inférieures.
Du pigment peut entrer dans l’œil, mais il est rincé rapidement avec du sérum physiologique.
Si vous avez des lentilles de contact, ne les mettez pas et venez le jour de la pigmentation avec vos lunettes.
Un gonflement des paupières est courant durant les 2 premiers jours, évitez donc de programmer une sortie importante ces jours là.
Lorsque votre traitement se borne à du paracétamol, pas de problème pour la séance.
Pour tout le reste, nous étudions la situation au cas par cas et si le moindre doute subsiste nous demandons confirmation à un médecin.
Vous êtes en général gonflé(e) sur la zone qui vient d’être traitée.
Une sensation de sécheresse de peau se fait ressentir. Il est alors important d’appliquer régulièrement le baume que vous aurez reçu lors de la séance. Vous serez ainsi tout de suite soulagé(e).
Le gonflement régresse le lendemain ou surlendemain.
De petites croûtes peuvent alors apparaître. Ne pas chercher à les enlever, vous risqueriez de faire partir des particules de pigment.
Une légère démangeaison, signe de cicatrisation, se manifeste dans les jours qui suivent. Surtout ne pas frotter, toujours dans le but de ne pas faire partir le pigment mais aussi pour éviter tout risque infectieux.
La couleur évolue dans les premières semaines. C’est pourquoi nous n’envisageons la retouche que 5 à 6 semaines plus tard.
Une information précise sur la conduite à tenir vous sera remise après la séance.
Les conditions d’hygiène sont strictement légiférées.
Reportez vous au décret n° 2008-149 du code de la santé publique.
Texte officiel concernant les risques du maquillage longue durée :
TATOUAGES, MAQUILLAGES PERMANENTS, PIERCINGS : QUELS RISQUES, QUELLES PRÉCAUTIONS ?
Le décret n° 2008-149 du 19 février 2008 réglemente la mise en œuvre des techniques de tatouage, de maquillage permanent et de perçage en exigeant des professionnels qu’ils respectent les règles générales d’hygiène et de salubrité, ceci en vue de réduire le risque de contamination.
L’article R. 1311-12 du code de la santé publique, issu de ce décret, prévoit notamment que les professionnels informent leurs clients, avant qu’ils se soumettent à ces techniques, des risques auxquels ils s’exposent et, après la réalisation de ces techniques, des précautions à respecter . Le contenu de cette information est le suivant :
Quels sont les risques ?
Chaque acte qui implique une effraction cutanée (piercing, tatouage et maquillage permanent notamment) peut être à l’origine d’infections si la peau de la personne sur laquelle l’acte est réalisé n’est pas désinfectée, si le matériel pénétrant la barrière cutanée n’est pas stérile ou si l’ensemble des règles d’hygiène n’est pas respecté.
Tous les piercings, quelle que soit la partie du corps, les tatouages et maquillages permanents entraînent de minimes saignements ou de microscopiques projections de sang ou de liquides biologiques (pas toujours visibles) et peuvent donc transmettre des infections (bactériennes le plus souvent, mais aussi les virus des hépatites B et C et également le virus du sida). L’infection peut passer de client à client par le biais des instruments s’ils ne sont pas correctement stérilisés, mais aussi de l’opérateur vers le client, et enfin du client vers l’opérateur en cas de piqûre accidentelle.
L’état de santé du client, en particulier s’il suit un traitement (anticoagulant…), peut contre-indiquer l’acte envisagé, notamment en cas de terrain allergique aux produits et matériels utilisés (encres de tatouage et métaux des bijoux de pose). Il est conseillé d’en discuter préalablement avec le professionnel et son médecin traitant.
Quelles sont les précautions de base à respecter après l’acte ?
Le client doit veiller aux règles d’hygiène corporelle. Les soins locaux constituent un facteur important de la durée et la qualité de la cicatrisation.
L’exposition à certains environnements peut être déconseillée.
L’application d’une solution antiseptique est recommandée durant les premiers jours après l’acte.
Pour toute interrogation, il est conseillé de prendre contact avec le professionnel qui a réalisé l’acte. En cas de complication, il est important de consulter un médecin.
Autres indications (à renseigner, le cas échéant).
Il n’en reste pas moins que les risques, suite à une pigmentation réalisée suivant des règles d’hygiène très strictes, sont extrêmement rares.
Il peut arriver de constater une poussée d’erpes labiale (chez une personne porteuse du virus) après un traitement des lèvres ou de la bouche.
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